Abstract/Summary

This article explores the symbolical nexus between woman and animal in the Middle English fabliau of Dame Sirith and the Weeping Bitch. It offers a new interpretation of the character of Margery in the light of the Liber vaccae, a pseudo-scientific treatise that circulated widely in university circles from the early thirteenth century onwards. This work attests to the reality of the belief, even among the educated, of the possibility of turning a human being into an animal. The young wife’s credulity is not just an idiosyncratic weakness, therefore, as has generally been assumed by previous critics. Caxton’s version of the tale shows his uneasiness with this aspect of the fabliau, explaining his setting of the story in a distant, pagan land rather than Christian England, and his substituting a cat (with its attendant demonic association) to the dog of the earlier narrative. Cette étude explore le réseau symbolique entre femme et animal dans le fabliau moyen-anglais Dame Sirith and the Weeping Bitch, et offre une réinterprétation du personnage de Margery à la lumière du Liber vaccae. Cet ouvrage (pseudo-)scientifique bien connu dans les milieux universitaires dès le début du XIIIe siècle atteste une croyance en la possibilité de transformer un être humain en animal: la crédulité de la jeune femme relèverait ainsi d’un trait de société, tout autant que d’une faiblesse personnelle. Les changements apportés par Caxton à sa version du fabliau – en particulier, sa substitution d’une chienne par une chatte dans son récit de la ruse de l’entremetteuse, et un retour au context païen de l’histoire telle que la relate Petrus Alfonsi – sont révélateurs d’un désir de distanciation par rapport à une thématique plus dérangeante que ne l’aurait soupçonné le lecteur du XXIe siècle.